Sa majesté le Roi et famille royale du Maroc

La monarchie marocaine est issue d’une oasis de la côte d’Arabie sur la Mer rouge. Celle-ci descend directement du Prophète Mahomet (Mohamed) par sa fille Fatima et son cousin et gendre Ali Ibn AbiTalib. Les Alouites règnent sur le Maroc depuis le XVII^ème siècle.

Aujourd’hui le pays est gouverné par le Roi Mohammed VI qui a été couronné le 30 juillet 1999. Il est le 23^ème monarque de la dynastie Alaouite et le 3^ème à porter le titre de Roi. C'est en effet son grand père, Mohammed V considéré comme le père de la nation marocaine qui, revenu d’exil en mars 1956, a transformé l’Empire chérifien en Royaume du Maroc. Il abandonna alors le titre de sultan pour coiffer, le premier, la couronne royale. Son fils Hassan II lui succède sur le trône en mars 1961.

En 1962 Hassan II dote le royaume d'une définition juridique de la famille royale. Dans les grandes lignes, celle-ci se compose du premier cercle familial : "sont considérés comme membres de la famille royale […] les ascendants du Roi, ses descendants en ligne directe, ses épouses, ses frères et leurs enfants des deux sexes, ses sœurs et ses oncles. ». Notons au passage que l'hérédité marocaine reste profondément marquée par la domination masculine, puisque les enfants de ses sœurs ne font pas partie de la famille royale, contrairement aux enfants de ses frères. 

Depuis son accession au trône, le roi Mohammed VI a apporté des changements tangibles dans de nombreux domaines : évolutions sociétales, réformes politiques, aménagement territorial, rayonnement diplomatique…

A la suite du Printemps arabe, le régime marocain s'est notablement libéralisé en s'engageant sur la voie de la monarchie constitutionnelle. Une nouvelle constitution et des élections législatives au suffrage universel ont notamment été introduites. Ainsi le Gouvernement qui continue d'être nommé et révoqué par le monarque est-il désormais l'émanation d'une majorité parlementaire élue.

En 2005 Mohamed VI lance l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), un programme transversal qui contribue à faire baisser le niveau de pauvreté dans le royaume et qui vaudra au chef de l''Etat le surnom de  « roi des pauvres ». 

Mohamed VI se veut également un roi bâtisseur : il sillonne régulièrement le pays pour inaugurer de grands projets d’infrastructures dont il est l'instigateur. Les villes marocaines ont ainsi changé de visage en deux décennies. De Tanger à Laâyoune, en passant par Casablanca, Marrakech, Fès, Oujda ou Dakhla, partout des programmes d’équipements ont été lancés et méné tambour battant. 

En vingt ans, le Maroc a accompli un chemin considérable sur la voie de la modernité, tant au niveau politique qu'économique et social. C'est ainsi que le Roi, très respecté par la population, peut également s'enorgueillir d'une vraie popularité.