L’arrêt brutal des activités touristiques a durement impacté le Maroc mais la perspective d’une prochaine maitrise de la pandémie redonne espoir à tout un peuple.
A la fin du mois de février 2020, la nouvelle ministre du tourisme, Mme Nadia Fettah, lors d'une conférence organisée par la Chambre de commerce britannique, pouvait vanter les succès de la stratégie de développement de l'économie touristique au Maroc telle qu'élaborée quelques années auparavant sous l'intitulé de « Vision 2020 ».
A juste titre, le constat s'imposait aux yeux de tous : le tourisme apportait fièrement sa part à la croissance économique du Maroc via une contribution de 7% à son produit intérieur brut et l'année 2019 pouvait afficher un nouveau record d'arrivées touristiques avec un total de 13 millions de visiteurs, soit une augmentation de 5% en regard de l'année précédente.
Quelques jours après cette intervention remarquée, l'ombre de la pandémie mondiale recouvrait le Maroc, et à l'instar de tous les autres pays de la planète, toutes les activités touristiques stoppèrent d'un coup net, sans préavis, et sans perspectives claires de reprise.
Face à l’inquiétude, la sagesse des âges
Une année après, le bilan est douloureux pour les innombrables acteurs de cette économie emblématique du Maroc, et pourtant, l'espoir de voir cette page noire se tourner est plus fort que jamais.
La résilience des Marocains comme la réactivité des pouvoirs publics ont su tenir tête à cette annus horribilis mondiale et tous partagent aujourd’hui la conviction que le tourisme va retrouver sous peu son dynamisme et ses couleurs.
La première raison de cet inaltérable optimisme est sans aucun doute l’immuable beauté du pays et son attractivité sur plusieurs versants du vaste monde des désirs de vacances. Les plages du Maroc en effet, ses montagnes aux milles randonnées, ses médinas envoutantes, ses vallées et ses oasis, ses dunes apaisantes ou bien encore ses casbahs en terre toutes droit sorties des contes les plus anciens, ses artisanats, tout de ce royaume, entre nature florissante et traditions ancestrales, demeure intact, vibrant de vie, et prêt à endosser une fois encore le rôle d’atout majeur pour le tourisme de demain.
Le Maroc dans sa longue histoire a traversé bien d’autres crises.
La capacité à se renouveler
La pandémie a ensuite provoqué une prise de conscience collective et salutaire qui a enclenché une radicale amélioration des services touristiques, depuis la prise en compte des nouvelles exigences sanitaires jusqu’à une meilleure mise en valeur des potentialités du pays pour offrir au monde un tourisme plus responsable, plus écologique, plus en résonnance avec les attentes du public.
Le Maroc est prêt pour accueillir à nouveau tous ces visiteurs en attente d’un ailleurs à portée de main et de cœur.
Marrakech, Agadir, Tanger, Chefchaouen, Fès, Meknès, Aït Ben Haddou, Essaouira …
Tous ces noms expriment le visage inchangé du Maroc. Et au cœur de ces trésors, la ville ocre aux senteurs d’antan, avec ses hauts palmiers, ses jardins arc-en-ciel, le dédale de ses échoppes, Marrakech non plus n’a pas bougé, éternelle dans sa langoureuse beauté.
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